| LETTRE D'INFO de NAPOLEON.ORG n° 607 9 - 15 decembre 2011
CELEBRATIONS ET DISTINCTIONS
- FONDATION NAPOLEON : LA CEREMONIE DE REMISE DES PRIX ET DES BOURSES 2011
Jeudi 8 décembre 2011 a eu lieu, au Palais des Affaires étrangères et européennes à Paris, la cérémonie officielle de remise des Prix d'Histoire et des Bourses d'études 2011 de la Fondation Napoléon, en présence de S.A.I. la Princesse Napoléon.
- PRIX CHATEAUBRIAND 2011
Le 25e Prix Chateaubriand a été remis, le 8 décembre, à Geneviève Haroche-Bouzinac pour son ouvrage Louise Elisabeth Vigée Le Brun, histoire d'un regard.
- UN 2 DECEMBRE REUSSI !
La journée du 2 décembre commémorée par le Souvenir napoléonien a remporté cette année un franc succès. Après un dépôt de gerbe au pied de la colonne Vendôme, c'est une salle comble qui a, au théâtre de l'ASIEM, ovationné les comédiens de L'Aiglon. Tous se sont ensuite retrouvés sur les Champs-Elysées pour procéder au traditionnel ravivage de la flamme en présence de plusieurs associations napoléoniennes et des Saint-Cyriens. Etaient aussi présents une soixantaine d'élèves du collège des Francs-Bourgeois de Paris. La journée s'est terminée par le dîner de gala du Souvenir napoléonien qui se déroulait à l'hôtel Westin, en présence notamment de Michel Martineau, Consul honoraire de France, conservateur des Domaines français de Sainte-Hélène.
REVUE DE PRESSE > NAPOLEON IER. L'APOGEE DE L'EMPIRE
Le magazine Point de Vue consacre son 10e numéro spécial Histoire à Napoléon. Il revient sur l'année 1811 qui marque indéniablement l'apogée de l'Empire, consacré par la naissance de l'héritier, le Roi de Rome. A ne pas manquer l'interview de Jean-Christophe, prince Napoléon. Tous à vos kiosques !
AILLEURS SUR LE WEB > LES RELATIONS ENTRE LA FRANCE ET LA RUSSIE
Le site l'Histoire par l'image consacre tout un dossier aux relations entre la France et la Russie de Catherine II, influencée par les idées révolutionnaires de la France, à Alexandre Ier et ses rapports avec Napoléon.
• Catherine II, un despote éclairé face à la Révolution française
• La rencontre de Napoléon et Alexandre sur le Niémen le 25 juin 1807
• Un tsar à Paris : Alexandre Ier et la France
IL Y A 200 ANS
Préparatifs de la campagne de la Russie…
Le 3 décembre 1811 (avec un po st-scriptum daté du 9 décembre), Napoléon écrivit à son frère Jérôme après l'incendie qui détruisit le château de Cassel. Cependant, ne manquant jamais une occasion de se renseigner en vue de ses préparatifs pour la campagne de Russie, Napoléon en profita pour interroger son frère au sujet de la Silésie et sur ce dont il aurait besoin pour s'emparer de la région.
« Mon Frère, j'ai appris avec peine l'accident qui vous est arrivé. Il est fort heureux que vous ni la reine n'ayez éprouvé aucun malheur.
P.S. : Faites-moi connaître l'état de vos troupes au 1er décembre, infanterie, cavalerie, artillerie ; combien de divisions vous pouvez former et comment elles seraient commandées ; tout cela fort secrètement. Parlez-moi de votre artillerie, caissons de transport et outils du génie. Combien vous faudrait-il d'hommes pour occuper la Silésie ? Combien en avez-vous de 1807 ? Quelles sont les places à prendre ? » [Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, Lettre n ° 18 316 de l'édition établie sous le Second Empire]
Napoléon savait que pour mener à bien sa campagne contre la Russie, il lui fallait réunir un maximum de munitions et de provisions et assurer ses lignes de communication. La Silésie (région qui s'étend aujourd'hui sur la Pologne, la République Tchèque et l'Allemagne) était particulièrement fertile et Napoléon la connaissait déjà bien, l'ayant fait occuper en 1807 pendant la guerre contre la Prusse. La Silésie avait aussi un vrai potentiel comme base militaire. En effet, après le traité de Tilsit, signé avec la Prusse en juillet 1807, une partie de la Silésie, appelée la Nouvelle Silésie – une province prussienne qui se situe aujourd'hui près de Siewierz – fut annexée au Duché de Varsovie. Et si la Haute et la Basse-Silésie restèrent nominalement prussiennes, Napoléon avait gardé une présence française à Glogau (en Basse Silésie à partir de 1807) et maintenu une route militaire entre le Royaume de Saxe et le Duché de Varsovie qui traversait la Silésie. Cependant, pendant les préparatifs pour la campagne, il fut défendu aux troupes françaises de rentrer dans la Haute Silésie (aujourd'hui Racibórz et Lubliniec). Breslau (Wrocław), en Basse Silésie, fut plus tard le lieu où Frédéric-Guillaume III choisit de prononcer son appel aux Prussiens et aux Allemands – An Mein Volk – contre Napoléon.
|
