| lettre d'information de napoleon.org n. 602 04 - 10 novembre 2011
CETTE SEMAINE ...
Evoqué depuis plusieurs années, il semble désormais bien lancé, nous voulons parler de l'aéroport de Sainte-Hélène. C'est officiel, la construction est imminente et sera financée par le Gouvernement britannique. Un aménagement qui permettra de rompre l'isolement des habitants de l'île et de développer le tourisme sur les sites napoléoniens.
Coup de chapeau à Jean-Claude Banc qui vient de faire paraître chez Nouveau Monde Editions une passionnante et très attendue, car la première, biographie de Jean-Pierre Bachasson de Montalivet, fidèle, efficace et discret ministre de l'Empereur. Cet ouvrage est notre Livre du mois. J.-C. Banc évoque ses recherches et ses motivations dans notre interview réalisée pour l'occasion.
Bonne nouvelle, notre Bibliothèque numérique napoléonienne vient de s'enrichir de 22 ouvrages anciens numérisés et téléchargeables sous le format PDF. Parmi eux l'ouvrage rare en anglais : Extracts from the St Helena records - Second edition- and chronicles of cape commanders.
S'ouvre ce week-end une exposition exceptionnelle au château de Fontainebleau pour commémorer le 150e anniversaire de la réception des ambassadeurs du Siam par Napoléon III à Fontainebleau, fruit d'un long travail diplomatique de l'Empereur.
A LA UNE : UN AEROPORT POUR SAINTE-HELENE
La décision officielle a été annoncée hier, 3 novembre 2011, par un communiqué ministériel du secrétaire britannique au Développement international, Andrew Mitchell : l'île de Sainte-Hélène aura bien son aéroport. La construction sera financée par le Gouvernement britannique. L'inauguration de cet aéroport est prévue pour 2015, à l'occasion des 200 ans de l'arrivée de Napoléon Ier sur l'île...
Cet aéroport est une bouffée d'oxygène pour tous les habitants de l'île qui vont pouvoir sortir de l'isolement dans lequel ils sont plongés. C'est aussi une bonne nouvelle sur le plan touristique car cet aéroport permettra au tourisme de se développer notamment sur les lieux de l'exil de l'Empereur. Ainsi seront nombreux les visiteurs à pouvoir admirer le résultat des travaux qui vont être réalisés à Longwood grâce à la générosité des nombreux donateurs de l'Opération Sainte-Hélène.
LIVRE DU MOIS > MONTALIVET, L'HOMME DE CONFIANCE DE NAPOLEON
Longtemps délaissé par les historiens, Montalivet, l'homme de confiance de Napoléon Ier, retrouve enfin sa juste place grâce à Jean-Claude Banc. Parue chez Nouveau Monde éditions, cette biographie s'attache à retracer le destin et la carrière de celui qui partagea trente années de succès et de désillusions avec Napoléon. L'auteur nous livre ici les résultats d'une enquête minutieuse à travers des archives souvent inédites.
NAPOLEONICA. LA REVUE N° 11 > UNE LETTRE INCONNUE DE JOSEPH BONAPARTE
Dans le n°11 de Napoleonica. La Revue, Vincent Haegele présente une lettre inconnue de Joseph Bonaparte datant du 27 avril 1792. Ce dernier l'a écrite dans le contexte des émeutes survenues quelques semaines plus tôt à Ajaccio. Écrite en italien, cette lettre, adressée au colonel Maillard, commandant militaire d'Ajaccio, permet de mesurer un peu mieux le rôle et la position de Joseph au sein du clan Bonaparte.
DICO D'EPOQUE > « LES FEMMES ROUGES »
Notre Dico d'époque permet de découvrir différents mots ou expressions usités durant les périodes napoléoniennes. Cette semaine découvrez qui sont « les femmes rouges » évoquées dans une lettre de Napoléon à l'impératrice Marie-Louise, le 24 septembre 1812.
L'Empereur désignait simplement par cette expression les premières dames de Marie-Louise, vêtues de robes couleur amarante, du même ton que l'habit des chambellans de l'Impératrice.
IL Y A 200 ANS: Paris sous le Premier Empire : la fontaine du boulevard Bondy
Le 4 novembre 1811, le Moniteur, évoque les travaux de transformation menés sur la fontaine située au bout du boulevard Bondy (aujourd'hui rue René Boulanger). La beauté de cette fontaine “ dessinée par Pierre-Simon Guirard “ est rapportée par Jacques-Antoine Dulaure dans son Histoire physique, civile et morale de Paris (vol. 4), publié en 1839. Une fontaine comparable selon lui à la Fontaine des Innocents, se trouvant au centre de Paris, dans le quartier des Halles.
La fontaine du boulevard Bondy est alors considérée comme l'une des plus impressionnantes du Premier Empire. Aussi connue comme la fontaine du château d'eau ou la fontaine aux lions de Nubie (après que des sculptures de lions soient venues l'agrémenter), elle fut déplacée en 1867 aux abattoirs de La Villette. Elle est encore aujourd'hui visible au coeur du parc qui a désormais remplacé les abattoirs.
Une fontaine du même genre, élaborée par Gabriel Davioud et plus imposante en taille, fut placée Place du Château d'eau (aujourd'hui place de la République). Cette fontaine fut elle aussi déplacée, en 1880, place Félix Eboué (Daumesnil) dans le 12e arrondissement .
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